Ses amis on les choisit, sa famille on la subit ?
On n’a que les obligations qu’on se crée...Il ne faut qu’une brebis galeuse pour gâter tout un troupeau :
Petit à petit, l’oiseau fait son nid !
Les bons maîtres font les bons valets ;Chassez le naturel, il revient au galop !
Ventre affamé n’a point d’oreille.
L’appétit vient en mangeant,
L’abondance de biens ne nuit pas !
Faute de grives, on mange des merles...
Ne forçons point notre talent :
Où il n’y a rien, le roi perd ses droits...A beau mentir qui vient de loin !
Il faut prendre le bénéfice avec les charges :
La critique est aisée et l’art est difficile.
Les injures s’inscrivent sur l’airain.
Au danger on connaît les braves !Autant de trous, autant de chevilles...
En toute chose il faut considérer la fin :
Faute d’un moine, l’abbaye ne chôme pas !Des goûts et des couleurs il ne faut pas discuter,
Il faut prendre le temps comme il vient :
Dans le doute, abstiens-toi,
Il faut qu’une port soit ouverte ou fermée.
Mulhouse, le 9 juillet 1995.
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Proverbes (encore)
La vérité est au fond d’un puits ?
Il n’est pire eau que l’eau qui dort...Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire,
Les gros poissons mangent les petits !
Il ne faut mettre la main entre l’arbre et l’écorce...
Bon sang ne peut mentir.
Quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes.
Qui sème le vent récolte la tempête :Si tu veux qu’on t’épargne, épargne aussi les autres !
Ami au prêter, ennemi au rendre...
Qui veut faire l’ange fait la bête :
Ne réveillez pas le chat qui dort !
Mulhouse, le 9 juillet 1995.
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Phantasmes proverbiaux
La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne :
La nuit, tous les chats sont gris !L’occasion fait le larron...
Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute !
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute...
On ne peut pas sonner et aller à la procession !
Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui,
A force de forger on devient forgeronne...
Absent le chat, les souris dansent :
Aie deux toits, le ciel t’aidera !Bon chien chasse de race :
Dis moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es...
Mieux vaut tard que jamais...
Qui va à la chasse perd sa place !
Fais ce que dois, advienne que pourra,
Plus fais douceur que violence...
Mulhouse, le 9 juillet 1995.
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Dialogue bacchanal
« Qui a bu boira,
A bon vin point d’enseigne !Il faut garder une poire pour la soif...
Quand le vin est tiré, il faut le boire,
Il n’est pas tous les jours fête !
Il n’y a point de bonne fête sans lendemain.
Qui casse les verre les paie...
« Qui vivra verra...
Qui voit ses veines voit ses peines,Charbonnier est maître chez soi.
Quand il pleut à la Saint Médard, il pleut quarante jours plus tard !
Aux grands maux les grands remèdes...
Qui ne risque rien n’a rien :
Quand on quitte un maréchal, les vieux fers on paie...
Mauvaise herbe croît toujours !
Avec des « si », on mettrait Paris en bouteille...
Chose défendue, chose désirée !
Il n’est point de rose sans épine...
Une hirondelle ne fait pas le printemps !
Paris n’a pas été bâti en un jour...
On est puni souvent par où l’on a péché ;
On prend les mouches avec du miel !
Il vaut mieux être seul qu’en mauvaise compagnie.
Les pots fêlés sont ceux qui durent le plus longtemps...
Quand le diable fut vieux, il se fit ermite,
C’est le ton qui fait la musique !
Il y a loin de la coupe aux lèvres... »
Mulhouse, le 10 juillet 1995.
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